Théories linguistiques: le générativisme

 Fondateur : Noam Chomsky, Vers 1950.

Chomsky  restreint son champ d’étude à la syntaxe ; il cherche à bâtir ‘une théorie des structures linguistiques sans référence à une langue particulière » : grammaire à la pièce maîtresse est la syntaxe, pour lui une phrase peut être bien formée grammaticalement mais dépourvue de sens.

• Toutes les langues ont des lois communes et universelles.
• Toutes les langues sont systématiques (suivent un système) à chaque langue a une structure, et un système.
• Tous les hommes ont la faculté innée du langage : les hommes possèdent dans le cerveau des structures mentales universelles de la langue qui leur permettent de construire le système linguistique.

Chomsky établit une opposition théorique entre compétence et performance.

•  Compétence : la connaissance implicite de la langue, c’est la capacité de construire et de reconnaître l’ensemble des énoncés grammaticalement carre et elle est commune à tous les locuteurs, elle permet à un locuteur de produire des phrases de longueur infinie et des énoncés ce que ne permet pas la performance linguistique.
• performance Cette dernière renvoie à l’utilisation réelle que l’on fait de la compétence.

Exp : deux chirurgiens.

L’acquisition du langage : 

perspective innéiste ou béhavioriste de Chomsky : les enfants naissent avec une habileté innée pour assimiler des structures de base d’un langage qui conque. « Notre langage est le résultat de déchiffra un programme génétiquement déterminé ».
Il s’oppose à la perspective comportementaliste ou béhavioriste de Bloomfield qui se base sur le processus de stimulus / réponse, il parle de l’apprentissage par initiation.

      Bloomfield considère le langage comme résultat d’une habitude (répétition).

 Langage et grammaire universelle:

 Le langage est régi par un grand nombre de règles et de principes qui président notamment l’ordre des mots dans les phrases (syntaxe).

•   Grammaire du générativisme : cet ensemble de règles qui nous permet de comprendre les phrases et dont nous sommes inconscients :Exp : « Tout le monde dit » et pas « le monde tout dit »
•   Avant l’âge de 5 ans, les enfants sont capables de produire et d’interprète avec cohérence c’est parce qu’ils disposent des principes innés qui les guident dans l’élaboration de la grammaire de leur langue.
•   La grammaire universelle constitue un ensemble de contrainte inconscientes qui nous permet de décider si une phrase est bien formée. Cette grammaire mentale n’est pas nécessaire identique pour toutes les langues mais le processus par lequel, certaines phrases sont perçues correctes et d’autre non, est indépendant de la signification.

Créativité et récursivité :

Le langage est raciné dans le cerveau, il existe « une faculté du langage » innée chez l’être humain et le distingue de l’animal.

• La 1ère propriété du langage humain est sa capacité d’engendrer toujours des phrases nouvelles, or nous ne disposons que de moyens finis (dictionnaire, mots, phonèmes) d’où le rôle de la grammaire : être un dispositif qui explique comment ou peut engendrer un nombre potentiellement infini de phrase à l’aide de moyens finis. Cette propriété est la créativité du langage.
• La 2ème propriété le fait que l’on peut toujours construire des phrases arbitrairement complexes par enchâssement (reliée à la 1ère phase principale relative).

          Cette propriété est nommée « récursivité du langage.